RÉUSSIR SA GMAO

ARTICLE PRÉCÉDENT :

II. Qu’est-ce qu’une GMAO et à quoi sert-elle ?

III. Bien choisir une GMAO

Bien choisir une GMAO

Dans le choix d’une GMAO adaptée, le service maintenance doit rester maitre de la pensée.  Il doit déterminer ses besoins présents et à venir. Cette réflexion doit se faire en cohérence avec la politique informatique de l’entreprise. Une bonne intégration dans le système d’information est primordiale.

Le cloud devient une solution incontournable et permet de maitriser le risque informatique (piratage, hacking, ransomware, etc.).  Il permet d’avoir une solution de GMAO, toujours à jour des dernières versions, sécurisée contre l’intrusion, le vol ou la perte des données (redondance de sauvegarde, plan de reprise d’activités (PRA)) disponible en permanence.

L’outil de GMAO doit proposer des modules et un paramétrage souples, permettant de s’adapter précisément aux besoins et aux objectifs de l’entreprise, à son évolution mais aussi à son vocabulaire et non l’inverse. Une gestion de configuration doit permettre des ajouts de champs personnalisés, des modifications de libellés tout en permettant une extraction simple des données nécessaire aux calculs des indicateurs clés.

Un cahier des charges avec une formulation claire de l’analyse du besoin de l’entreprise est primordial.  Il est important de bien comprendre les tenants et aboutissants et les raisons de s’équiper d’une GMAO.

Il y aura échec quand :

  • les besoins à satisfaire n’auront pas été correctement formulés.
  • les acteurs ne sont pas motivés ou en manque de compétence
  • les utilisateurs n’auront pas été impliqués dans la démarche d’expression des besoins et des objectifs.
  • il n’y a pas d’organisation rationnelle de la maintenance
  • les utilisateurs réinventeront leur propre solution au lieu de se limiter à la satisfaction des besoin afin de mieux rester dans le standard d’une GMAO. Cela évite les développements spécifiques coûteux, compliqués à maintenir et qui ne profitent pas des évolutions d’un produit sur étagère

Le Retour sur investissement d’une GMAO

Le Retour sur investissement d’une GMAO

Il est toujours hasardeux de calculer le retour sur investissement d’une GMAO.  Cela peut nuire aux chances d’établir les bons critères de choix. Une GMAO efficace et bien implémentée permet des gains dans de nombreux domaines de la maintenance. La difficulté relative de ce calcul est dans l’identification des gains. Ceux-ci doivent être bien identifiés pour que le calcul du ROI (Return On Investment) de la GMAO soit réaliste.

Bien sûr, c’est surtout un gain sur l’activité humaine par le fait que les intervenants soit focusés sur leur métier.

La bonne personne au bon endroit, avec les bons outils, les bonnes pièces et si possible le plus rapidement possible permet déjà d’être gagnant. Si en plus l’intervenant ne perd pas de temps à rechercher l’information nécessaire et à informer son client en deux clics. C’est encore mieux !

Maintenant, si vous ajoutez que cette même personne sait qu’il vaut mieux changer l’équipement et que le temps de réparations ne vaut pas le coup directement sur sa mobilité… on gagne encore !

Et si ce même intervenant, avant de se déplacer sur site a pu être alerté des risques liés au domaine et à l’environnement de l’intervention, on va peut-être éviter un accident !  Cela n’a pas de prix !

Enfin, et pas que pour des raisons financières, mais l’optimisation de la maintenance entre corrective et préventive (la fameuse courbe en baignoire) permet aussi de réduire les consommations d’énergies (et c’est bon pour la planète) et donc des coûts de fonctionnement pour une majorité d’équipements.

Donc oui tout financier vous demandera le ROI, mais …. Il vaut mieux être convaincu et convaincre par ses arguments que par des arguments financiers sans réelle valeur. La seule justification de l’investissement dans une GMAO est l’analyse pertinente des données aux fins de propositions d’amélioration permanente de la maintenance.

En résumé, le retour sur investissement sera garanti par les principaux facteurs suivants :

  • Réduire les tâches fastidieuses et redonner du plaisir à l’être humain qui retrouve du temps pour des mission à plus grande valeur ajoutée
  • Garantir le respect et de la réglementation et éviter les situations de risque pouvant aller jusqu’à des condamnations pénales
  • Garantir la sécurité des usagers
  • Regrouper les interventions au bon moment sur les ouvrages et les équipements qui le nécessitent pour optimiser les ressources
  • Eviter les défaut d’interopérabilité avec les échecs d’intervention (problème d’accès, mauvais outils ou équipements, mauvais diagnostic en amont,…)
  • Anticiper et éviter les indisponibilités des ouvrages et des équipements en disposer des pièces de rechange critiques en stock pour garantir le confort et la sécurité des usagers
  • Optimiser les plans de maintenance préventive notamment grâce au suivi AMDEC
  • Réduire les temps
    • de consultation
    • d’analyse
    • de planification
    • de pilotage/management
    • de saisie
    • de production des compte rendu
    • de production et de diffusion du reporting
  • Eviter la perte de connaissance liée aux rotations de prestataires et de personnel
  • Capitaliser sur l’expérience pour progresser et optimiser en permanence
  • Augmenter le niveau de service et créer de la valeur

A. Le pilotage d’un Projet de GMAO

La mise en place d’une GMAO pour un service de maintenance est un projet structurant, qui peut casser les anciennes habitudes de travail dont l‘impact peut être significatif sur les différents acteurs de l’entreprise.

Toutefois, cela doit être vu comme une opportunité d’amélioration, de progression  et d’optimisation des processus d’entreprise. Cela doit être un moyen d’élever le niveau de compétence de chacun et de rendre ses tâches plus faciles à réaliser. La vertu de la transformation digitale doit être avant tout de réhumaniser le travail en réduisant les tâches fastidieuses et en augmentant le plaisir d’accomplir ses missions encore plus rapidement et facilement.

Sous l’impulsion et le sponsoring de la direction (immobilière, technique, méthodes, …), les utilisateurs clés doivent être impliqués dans la définition des besoins et des objectifs tout en constituant l’équipe projet. Les objectifs d’un projet de GMAO doivent être clairement identifiés. Il faut rappeler que la mise en place d’une GMAO n’est pas une fin en soi mais seulement un outil au service d’un projet d’amélioration et de l’efficacité de la maintenance.

L’aspect formation est particulièrement important et malheureusement trop souvent minimisé. « On utilise bien que ce que l’on connait bien ». L’acceptation de l’outil est la condition incontournable du projet. Il ne peut y avoir acceptation sans une stratégie de formation adaptée. Que cela soit pour l’administrateur, les intervenants (techniciens), ou les occupants.

Le pilotage d’un Projet de GMAO

Le choix d’un éditeur de GMAO, certifié Qualiopi, dispensant lui-même les formations est gage de réussite, surtout quand le formateur est un professionnel de maintenance aguerri.

Être en relation directe avec l’éditeur du logiciel de GMAO augmentera sa réactivité, son écoute et sa pérennité à satisfaire les besoins futurs.

Afin de garantir une vitesse maximale et un coût optimal dans son implémentation, un projet de GMAO quelle que soit sa taille, doit être piloté en méthode agile par l’éditeur de GMAO.

B. L’importance de l’UX dans une GMAO

UX, qui signifie « Expérience utilisateur » (User Experience en anglais) est un terme de plus en plus utilisé qui qualifie le vécu, le ressenti d’un utilisateur.

L’expérience utilisateur est la combinaison de l’ergonomie, du design, de la facilité d’utilisation et de la qualité technique de l’outil (réactivité, vitesse d’affichage, pertinence des informations ..). Quels que soient les types d’utilisateurs, ils attendent une expérience agréable et simple de la GMAO.

Négliger l’expérience client conduira les utilisateurs à perdre du temps dans l’utilisation de tel ou tel module et va créer des frictions dégradant l’image de votre entreprise.

Une GMAO doit d’abord être efficace, mais son efficacité passe par un design et un UX performants.

C’est d’autant plus vrai pour les GMAO Mobiles des techniciens ou intervenants, mais aussi pour les occupants. Une GMAO en Web app responsive design utilisable sur appareil tactile est un avantage indéniable.

La vision de l’activité globale est ce qui intéresse le plus les gestionnaires et managers de maintenance. En effet, ils ont besoin d’informations synthétiques pour piloter leurs équipes, rendre des comptes à leurs supérieurs ou avoir des informations factuelles pour engager des actions.

Une GMAO est un outil informatique qui doit avoir une responsabilité intrinsèquement environnementale. En effet une GMAO qui aura la possibilité d’un affichage en mode sombre limitera la consommation d’énergie nécessaire aux écrans du poste de travail et/ou des périphériques mobiles. De plus le mode sombre est un vecteur important limitant la fatigue visuelle sur écran des utilisateurs.

C. Le pilotage de la maintenance par le résultat

Le pilotage de la maintenance par le résultat

« Peut-il y avoir un vent favorable pour le marin qui ne sait où il est, ni vers quel port se diriger » (Sénèque).

Le monde réel est de plus en plus virtualisé dans une démarche de jumeau numérique. Cette démarche implique une prolifération de données ayant tendance à noyer les équipes d’exploitation et de maintenance. Il est donc indispensable d’y faire face en assurant le pilotage de la maintenance non plus par la donnée brute mais par sa transformation en information/indicateurs.

Appliquée à la maintenance, l’utilisation de tableaux de bord permet de piloter une disponibilité maîtrisée de son parc immobilier ou de ses équipements. Le tableau de bord doit permettre au responsable immobilier ou de maintenance, d’effectuer une analyse des résultats, d’en déduire les axes d’actions, de réaliser les arbitrages et d’en vérifier l’efficacité.

Les indicateurs doivent être :

  • Pertinents
  • Justes et stables
  • Consolidables
  • Compréhensibles

L’AFNOR X60-020 propose des tableaux de bord normalisés permettant de fixer des objectifs techniques et économiques, de suivre les résultats pour apprécier les écarts et les analyser. Cette norme s’appuie sur une terminologie standard afin qu’elle soit unanimement reconnue de tous.

Il est bien évident que chaque entreprise, chaque situation a besoin de ses propres tableaux de bord. Il n’existe pas de tableau de bord clé en main, ce qui n’exclut pas, bien au contraire, l’utilisation de tableaux de bord du module de reporting d’une GMAO

Les outils de Business Intelligence (« BI », Analyse Décisionnelle en français) permettent une présentation fonctionnelle, mais aussi une ergonomie moderne, actuelle et personnalisable. Une GMAO équipée d’une technologie BI est un plus incontestable pour permettre à un responsable d’être rassuré dans la prise de décision, car il est capable d’avoir la bonne information, au bon moment, dans la forme la plus appropriée.

Pouvoir communiquer avec ses équipes (Visuel Management), ou avec ses clients avec des tableaux de bord élégants, compréhensibles et disponibles en temps réel est forcément un élément qui permet d’optimiser la collaboration et facilite l’anticipation.

Créer une expérience de l’utilisation des données avec une GMAO dotée d’une option BI, c’est :

  • donner accès à l’ensemble des données de la plateforme
  • Créer sa propre expérience utilisateur avec ses données
  • Devenir autonome en créant ses propres rapports, interactifs et illimités
  • Partager, collaborer et faciliter le partage des rapports
  • Augmenter l’adhésion à l’utilisation de la plateforme GMAO

D. Le Risk Management, l’apport de la GMAO

Les entreprises font face à des risques multiples qui peuvent considérablement nuire à leur performance économique et leur image : considérations environnementales, enjeux de sécurité, problèmes sociétaux. Outre les enjeux pénaux, la gestion des risques est une obligation renforcée par les contraintes réglementaires. Il est important de mettre en place une gestion optimale et systématique du risque pour faire face aux incertitudes. Cette opération concerne aussi bien les risques liés aux occupants, au visiteurs, aux intervenants qu’à l’actif en lui-même.

Cela confère des avantages déterminants :

  • une gestion efficace des risques ;
  • une réduction des coûts ;
  • un avantage concurrentiel ;
  • une conformité légale et réglementaire ;
  • une confiance des clients renforcée.

Une GMAO n’est pas un outil de Risk Management, toutefois elle peut apporter une aide considérable à la maitrise des risques.

Compte-tenu des spécificités des activités de maintenance (modes d’organisation, contextes d’intervention, variété des activités), il convient d’évaluer les risques propres à chaque site pour identifier les mesures de prévention adaptées.

On peut considérer deux grandes familles dans le Risk management autour de l’immobilier.

  • Les actions liées aux actions de maintenance elles-mêmes ; elles sont souvent des actions de prévention, d’information. Elles peuvent être réglementaires, ou le fait d’une volonté managériale.
    • Exemple : plan de prévention, analyse de risque, pictogrammes de sécurité
  • Les actions et gestion réglementaires nécessaires ; elles sont issues d’une réglementation qui impose des actions et une gestion particulière.
    • Exemple : Contrôle réglementaire par bureau de contrôle, gestion des contrôles d’EPI

1. Respecter les contraintes réglementaires

Selon leur configuration et l’usage qu’il en est fait, les installations et les équipements peuvent faire l’objet de diverses réglementations et être soumis à plusieurs vérifications dont les objectifs seront différents :

  • protection des travailleurs,
  • protection du public,
  • protection de l’environnement,
  • protection des biens.

Les vérifications et contrôles périodiques ont pour objet de s’assurer du maintien en conformité des équipements et installations, et d’intervenir en cas de dégradation. La vérification périodique n’est qu’un constat qui doit obligatoirement être complété par la remise en état en cas d’anomalies constatées et d’une façon générale par une action de maintenance permanente qui concerne toutes les installations.

Maintenance règlementaire et contrôle réglementaire

Les tâches de maintenance réglementaire sont confiées aux services de maintenance interne ou externe. En fait, une surveillance doit être assurée soit par un service de maintenance interne ou externe, ou par une personne compétente désignée par le chef d’établissement afin de préserver le niveau de sécurité des installations ou des équipements.

Dans le cadre des contrôles réglementaires périodiques définis au travers des textes réglementaires, l’optique recherchée par le législateur est plus une notion de « tierce partie » dégagée de toute pression interne et s’assurant du maintien en état des installations ou des équipements. La notion de vérification périodique confiée à un organisme de contrôle ne peut en aucun cas se substituer à une notion de surveillance régulière dont les fréquences seront plus ou moins rapprochées selon la nature des risques.

Il est de la responsabilité du chef d’établissement de choisir la personne ou l’entité à laquelle il confiera les vérifications périodiques obligatoires dans son établissement.

Et la GMAO dans tout cela ?

Gérer le planning de vos contrôles en émettant des alertes sur ceux qui arrivent à échéance ou sont en retard, mais aussi gérer le planning des levées de réserves et permettre de gérer les ressources internes ou externes en fonction des priorités correspond bien à ce que sait faire une GMAO. L’intérêt réside dans l’intégration de ces traitements dans les processus de pilotage de la maintenance ou d’un parc immobilier. Cela permet d’enregistrer la réalisation détaillée des contrôles, des levées de réserves, gérer les ressources internes et externes en assurant une traçabilité parfaite des interventions, indispensable si un incident venait à se produire sur vos installations.

Il en est de même avec les actions de prévention liées aux actions de maintenance. Lorsqu’une une intervention de maintenance, qu’elle soit préventive ou corrective, est parfaitement préparée en avance, le risque est connu et donc évitable. La GMAO permet à l’intervenant d’avoir directement sur son smartphone les informations nécessaires à l’intervention. Ces actions de prévention  peuvent être automatisées et paramétrées afin de limiter l’action humaine et donc des oublis.

Le pilotage de la maintenance par le résultat

Le fait d’intégrer ces fonctions limite les pertes d’information, permet un gain d’efficacité à la préparation et bien sûr permet d’avoir un pilotage général plus sûr grâce à des tableaux bord BI pertinents. Cela permet de donner une visibilité parfaite et synthétique sur la gestion des obligations.

De plus, avec les plans du bâtiment en 2D/3D inclus dans la GMAO, il est plus aisé de connaitre les interactions et les risques potentiels découlant de plusieurs interventions se situant sur un même espace.

Enfin, la gestion des établissements recevant du public (ERP) ou des immeubles de grande hauteur (IGH) réalisée avec l’aide d’une GMAO est beaucoup plus aisée. En effet, la publication des différents registres tels que le registre de sécurité, le registre amiante, ou le registre d’accessibilité peut être digitalisée et produite automatiquement avec les éléments de données issus de la GMAO (ex comptes rendus de maintenance règlementaire, rapport des bureaux de contrôle, etc..).

2. Pour les interventions

Actions liées aux interventions

Le chef d’établissement est tenu d’évaluer les risques liés à la maintenance et de prendre les mesures en conséquence. D’où la nécessité d’avoir au préalable identifié les opérations de maintenance, leur préparation et la gestion des opérations.

  1. La demande d’intervention
    1. Le premier point est de fixer le mode de traitement des demandes d’intervention. Il est en effet essentiel d’identifier au sein de l’entreprise ou du site, la personne qui déclenche l’intervention.
  2. L’organisation de l’intervention
    1. Les opérations de maintenance doivent être accompagnées d’une analyse préalable des risques. Notamment, il appartient au gestionnaire de l’intervention d’évaluer le niveau d’urgence de l’intervention et son intégration dans le planning.
    2. Y a-t-il des contraintes financières ou de temps ?
  • L’installation est-elle en fonctionnement ou à l’arrêt ?
  1. Un plan d’action a-t-il été établi ?
  1. fixer les temps d’indisponibilité et la nature du travail à effectuer
  2. identifier les pièces et outils nécessaires et les procédures de sécurité à mettre en œuvre
  3. déterminer précisément les intervenants, leur nombre et leurs tâches précises
  1. Le lieu d’intervention (contexte et environnement)
  1. L’étendue de certains sites, leur complexité potentielle, les interactions entre plusieurs activités nécessitent une analyse préalable du lieu d’intervention. La gestion de la coactivité est devenue essentielle.
  2. Y a-t-il des zones critiques ou dangereuses ?
  • Existe-t-il des coactivités, des flux de circulation ?
  1. Quelles sont les modalités et capacités d’accueil des intervenants et de leurs matériels ?
  2. Comment se caractérise l’environnement de travail ?
  3. Y a-t-il des nuisances physiques ? Les intervenants évoluent-ils dans un milieu confiné, bruyant, en présence de sources de chaleur, de poussière ?
  • Les opérations se déroulent-elles en hauteur ?
  • Y a-t-il un possible contact avec des produits ou des émanations dangereuses ?
  1. Le lieu et l’intervention elle-même sont-ils adaptés aux conditions atmosphériques du moment : pluie, froid, gel ?
  1. Les caractéristiques de l’équipement
    1. Les équipements faisant l’objet des opérations de maintenance peuvent constituer eux-mêmes un risque pour les intervenants. Ils doivent souvent intervenir sur des équipements alimentés en énergie, enlever ou neutraliser des systèmes de protection, ce qui les rend plus vulnérables aux différents risques inhérents à ces matériels.
    2. Les équipements sont-ils facilement accessibles ?
  • Quels sont les moyens de consignation du matériel ? Qui y a accès ?
  1. Comment sont informés les autres personnels de cette consignation ?
  1. Gestion de la coactivité
    1. Les opérations de maintenance impliquent généralement de ralentir ou d’interrompre les activités d’un site. Cette situation oblige à une communication opti­male entre intervenants de maintenance et les personnes travaillant sur le même site, que cela soit des résidents, ou d’autres intervenantsn techniques internes ou externes.
    2. Existe-t-il un mode de transmission des consignes indiquant le début et la fin de la maintenance ?
  • La gestion des coactivités entre intervenants différents est-elle assurée et par qui ?
  1. Qui a autorité sur les opérations et peut donner l’ordre de remise en service ?

Il est donc évident que, si une GMAO possède les modules de gestion des plans de prévention, analyse de risque, gestion de registre de sécurité, alertes et consignes aux intervenants, autorisations de travail constituant le risk management de l’immobilier, elle participera amplement à ce que les responsables de maintenance ou chefs d’établissement dorment sur leurs deux oreilles.

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IV. Une GMAO mobile au cœur du Pilotage