Bien souvent, pour les dirigeants, la maintenance demeure ce qu’était l’entretien, un centre de coût.
La tentation est donc grande d’obéir à un réflexe primaire qui, en cas de difficultés, est de réduire les coûts. Or, c’est une erreur majeure, car qui dit réduction des coûts de maintenance, dit moins de moyens, dit encore plus de pannes, donc plus de problèmes et moins de production/disponibilité, niveau de sureté, de sécurité et de confort. Il est difficile de montrer que la maintenance est un centre de profits et gisement de productivité, et encore plus dans le tertiaire que dans l’industrie. Cela implique la maîtrise des coûts indirects, souvent appelés « de non-maintenance ». Les coûts directs sont visibles sur le plan comptable, les gains d’une bonne maintenance, le sont moins.
Un exemple criant de vérité que l’on rencontre très souvent dans l’exploitation d’un parc immobilier :
Le nettoyage des gouttières et des chenaux, ainsi que le grattage et nettoyage des toits terrasses, bien souvent sous-traités, car ces opérations sont jugées par des dirigeants comme inutiles et sources d’économies faciles. Or, ce sont des opérations essentielles dans la vie d’un bâtiment. Car une gouttière ou un chenal bouchés par une accumulation de feuilles par exemple amène généralement, fuites et dégradations importantes. Il en va de même pour un toit terrasse dont le gravier n’a pas été désherbé et gratté. Le bilan, est donc bien des coûts importants gagnés si on fait une bonne maintenance de ces éléments.